Journées Nationales des Métiers d'Art Vendredi 29, samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre 2002 Le Secrétaire d’Etat aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l’Artisanat, aux Professions Libérales et à la Consommation, Renaud DUTREIL, a souhaité qu’une manifestation d’envergure nationale soit instaurée pour mieux faire connaître nos métiers. C’était l’objet de ces 1ères Journées des Métiers d’Art dont la coordination a été confiée à la Société d’Encouragement aux Métiers d’Art. J’avais assuré la SEMA du soutien de la Chambre Syndicale Nationale du Vitrail et encouragé chaque atelier à ouvrir ses portes au public qui ne manquerait pas de se montrer curieux de cette initiative visant à mettre en valeur notre savoir-faire. D’autant que la communication, avec un visuel créé spécialement pour l’occasion, n’a pas été négligée. Il était important de répondre présent dès la création d’une manifestation qui devrait, dorénavant, au même titre que les Journées du Patrimoine, trouver sa place dans le calendrier. Pour cela, il faudra sûrement en repenser la période, afin de permettre à tous les publics visés par cet événement de pouvoir en profiter pleinement. Au printemps, par exemple, lorsqu’un temps plus clément et des jours plus longs permettent la flânerie qui sied aux Métiers d’Art. C’est dans le cadre du Grand Théâtre de Reims que Renaud DUTREIL a tenu à marquer d’ores et déjà son attachement aux Journées des Métiers d’Art, où une vingtaine d’artisans et artistes présentaient leurs réalisations. Cette exhibition avait aussi pour but de susciter des vocations, afin de faire se rencontrer “des jeunes sans emploi et des emplois sans jeunes” selon l’expression de notre Ministre. Et ils sont nombreux chaque année à vouloir rejoindre “la plus grande entreprise de France” dont le vitrail fait partie. Mais, dans le domaine du vitrail, si l’on ne doit pas négliger la vitrine, nous avons besoin de travaux dans nos ateliers, en création et en conservation-restauration du Patrimoine. Celui-ci sera d’autant mieux conservé que nous signerons les marchés, notamment publics, à des prix corrects. Le “moins-disant” a ses limites que le temps jugera sans peine, car plus on se rapproche du moins-disant et plus on se rapproche du moins-faisant. Aussi, je souhaite que la prochaine édition des Journées Nationales des Métiers d’Art retrouve des créateurs et des restaurateurs de vitraux qui auront beaucoup à faire et à bien faire et dans de bonnes conditions. Le Président Bruno Pigeon