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13 octobre 2001

L'Assemblée générale annuelle a eu lieu le samedi 13 octobre 2001 à l'occasion de la deuxième biennale internationale du Vitrail de Bourg-La-Reine - salle "les Colonnes"

A cette occasion, le Président sortant, Philippe Andrieux, a été nommé Président d'Honneur.
(compte rendu du Secrétaire Général, Bernard FOURNIER)

Voici le rapport moral de Philippe Andrieux :
«

Il y a 3 étapes dans la vie :

Celle où l'on apprend.
Celle où l'on rayonne.
Celle où l'on transmet.

Il en est de même pour les dirigeants de chambre syndicale. Et comme vous le savez, ce rapport sera pour moi le dernier. La première époque, celle de mon apprentissage syndical, a été d'une grande richesse. Je remercie ceux qui m'ont initié à cet art : Juteau, Gruber, Claude Duchemin et tous mes aînés qui m'ont accueilli en 1974 au sein de cette chambre. A leur côté, en 1981, nous avons, avec l'Education Nationale, établi le référentiel du CAP; Tant pis pour moi, nous venions d'écrire avec Christiane «La Maîtrise du Vitrail» et c'est ainsi que je me suis trouvé promu au poste de scribe.

En 1988, à Carcassonne, je succédais à notre excellent confrère Job Guevel au poste de vice-président. Je me souviens encore de ses recommandations et de son regard plein de malice alors que nous étions sur les remparts. Vous avez bien sûr compris que l'on est arrivé à la 2ème époque de ma vie syndicaliste, celle où l'on rayonne.

Je pense que ce terme est totalement à revoir car d'un seul coup, l'on se trouve dans l'obscurité. On doit négocier par exemple pas à pas avec les syndicats, et ce pendant 10 ans, pour enfin signer une convention collective. Au moment où tout semblait aller correctement, des intérêts personnels bouleversent notre chambre, mais tous ensemble nous la remettons sur pied.

En 1995, vous m'honorez de votre confiance et me confiez la tâche de Président. Nous avons fait ensemble un travail qui ne se voit pas, qui ne se sait pas et qui n'est pas toujours celui que l'on aurait voulu faire. Un travail pour le quel on ne nous applaudit pas, mais un travail indispensable pour la survie de nos entreprises. Nous avons refusé et combattu une classification arbitraire: nous avons gagné. Nous avons refusé et combattu des centres de formation factices et nous avons gagné y compris en justice.

Nous avons refusé la réforme du CAP et, avec l'aide de l'OPMV, une formation en alternance sur 3 ans a été créée. Nous avons créé des certificats de qualifications professionnels qui seront bientôt ratifiés avec les syndicats ouvriers. Ces combats pour une formation en adéquation avec les besoins de la profession sont gagnés. Nous sommes sur le point de déboucher sur un accord «35 Heures» et s'il n'y a rien à gagner dans une loi aussi anachronique avec notre métier, au moins n'aurons nous pas tout perdu.

Je pourrais additionner encore des pages et des pages de travaux que nous réalisons comme le site Internet et qui démontrent l'importance de cette Chambre Syndicale Nationale du Vitrail qui a près de 106 ans.

Je sais que mon successeur prendra notre chantier en main et qu'il le conduira bien. Je sais aussi qu'il se trouvera souvent seul et que le doute sera permanent. C'est pourquoi je demande à toutes et à tous de vous unir autour de lui et de l'aider dans ses travaux. En ce qui me concerne, il sait que je resterai toujours à ses côtés pour défendre les valeurs morales spéculatives et opératives de nos entreprises et de ceux qui les animent.

Recevez, chères Consoeurs, chers Confrères, mes remerciements pour ces nombreuses années de confiance et toutes mes amitiés.

»